Burkina: opération d'espionnage français neutralisée:
Au Burkina Faso, les opérations de déstabilisations de part et d'autres se poursuivent et sont mises en œuvre par l'axe US-OTAN, mais le gouvernement et l'armée sont plus que jamais conscient et savent comment y faire face.
Le consultant principal pour le Sahel à l'International Crisis Group (ICG), Mathieu Pellerin, a été détenu par les autorités burkinabè à Ouagadougou soupçonné d'espionnage, d'après les sources. Son arrestation a eu lieu vendredi soir, selon les autorités burkinabè. L'ICG affirme pour sa part qu'il effectuait des vérifications sur son travail en tant que consultant. Il a été libéré par les autorités burkinabè dimanche soir et a quitté le pays. L'ICG est une organisation non gouvernementale internationale indépendante qui s'engage "à prévenir les conflits violents et à construire un monde plus pacifique", mais qui dit ONG indépendant dit organe d'espionnage et d'infiltration.
Les Africains, tous les Africains savent désormais que sous le masque des droits de l'homme, des projets de développement de petite et de grande taille, des assistances médicales de tout genre, des appuis pharmaceutiques, soit tous les domaines où les Occidentaux se montrent si magnanimes envers l’Afrique, il se cache du terrorisme, du bio terrorisme, des velléités putschistes, entre autres.
De son côté l'armée accomplit ses missions à merveille et marque chaque jours des points.
L’armée burkinabè a ravitaillé, dimanche, en vivres la commune de Bourzanga située dans la province du Bam (Centre-Nord du Burkina Faso), après près de trois mois de blocus imposé par les "groupes armés terroristes" dans cette région du Burkina Faso, a-t-on appris lundi, de sources concordantes, dont des témoins.
"La ville de Bourzanga a été ravitaillée dimanche, suite à un parcours de combattants. L’armée a escorté plusieurs camions transportant des vivres au profit des populations. Il faut signaler que depuis environ deux mois, la ville était inaccessible par la route à cause des engins explosifs improvisés et des attaques terroristes", a indiqué à Anadolu au téléphone, Yacouba Sawadogo, un habitant originaire de cette localité.
Le Burkina Faso renforce toutes les institutions du pays, s'appuyant sur son peuple et ses capacités.
Éthiopie: les USA en opération séduction ?
À peine quelques mois après avoir exclu l'Éthiopie de l'Agoa, lors de sa visite à Addis-Abeba, Blinken plaide pour le développement des relations bilatérales !
Le secrétaire d'État Antony Blinken a lié mercredi 15 mars à Addis Abeba la reprise d’un plus grand partenariat économique avec l’Ethiopie à « la réconciliation et l’établissement des responsabilités » dans les atrocités du conflit au Tigré.
Selon les médias mainstream :
"Il a par ailleurs annoncé une aide humanitaire de 331 millions de dollars pour aider les populations touchées par les violences et la sécheresse. En visite en Éthiopie, notamment pour y renouer avec cet allié historique des liens distendus par ce conflit, M. Blinken s’est entretenu mercredi 15 mars 2023 avec le Premier ministre Abiy Ahmed, puis avec des représentants des autorités rebelles de la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie.
Les deux parties ont promis d’appliquer l’accord de paix signé le 2 novembre 2022 à Pretoria, qui a mis fin à deux ans de conflit meurtrier, a-t-il assuré."
Qu'est ce qui a fait changer la position des USA de 180 degré vis-à vis de l'Éthiopie ?
Il semblerait plutôt que les USA aient compris que l'ère africaine n'est pas du tout dans leur sens. Au Sahel, il n'y plus de place pour leur pions français, en Centrafrique la Russie est là et dans la Corne de l'Afrique et l’Éthiopie est-elle réellement prête à se laisser faire par les USA et de se soumettre à de soi-disant accords de paix, alors que tout le monde le sait désormais, ce sont ces mêmes USA qui ont semé la “crise de Tigré” sous prétexte de différends ethniques et la “volonté de cette région” de se détacher de l’Éthiopie.
Addis Abeba ne prend aucun risque, lorsqu’un groupe de rebelles téléguidés par les États-Unis menace la nation tout entière, il est clair que les responsables du pays ne peuvent pas rester passif comme la Communauté internationale le demande implicitement. L’étau se resserre contre les rebelles, et c’est principalement ce qui dérange les États-Unis. Militairement, ils n’ont pas réussi à faire tomber l’Éthiopie et maintenant, ils tentent la voie de “dialogue”, un dialogue qui ressemble plutôt à une mise en garde.
Washington n’arrive pas à coloniser l’Éthiopie, personne n’a réussi à coloniser ce pays dans le passé et ce n’est certainement pas maintenant qu’ils vont y arriver.
L’Afrique met le dollar au pied du mur:
par Cameroonvoice
Le Soudan abandonne le dollar dans ses échanges avec la Russie
Le Soudan a récemment exprimé son désir de renforcer ses liens avec l’ennemi juré des États-Unis, la Russie. Selon un rapport, le Soudan et la Russie réfléchissent aux moyens de passer aux monnaies nationales dans les règlements mutuels. L’ambassadeur soudanais en Russie, Hassan Mohammed, a confirmé que les banques centrales des deux pays discutaient déjà de cette possibilité.
Hassan a également révélé que la Russie avait proposé d’utiliser un système de transactions financières permettant l’utilisation des monnaies nationales. Les banques centrales des deux pays discutent de la question et espèrent voir le résultat dans un avenir proche.
Depuis que les sanctions occidentales ont été imposées à la Russie, le pays s’est progressivement éloigné du dollar américain et de l’euro dans son commerce extérieur, élargissant son cercle de partenaires commerciaux avec lesquels les règlements peuvent être effectués dans les monnaies nationales.
Khartoum a également exprimé son intérêt pour une coopération accrue avec les entreprises russes dans le domaine de la prospection et de l’exploitation minières. Un certain nombre de sociétés russes d’exploration et d’exploitation minière opèrent déjà au Soudan, et le pays africain espère attirer davantage d’investissements russes dans ce secteur, plusieurs accords étant déjà en cours de discussion.
Il s’agit d’un développement important entre les deux pays, qui fait suite à la visite du ministre russe des affaires étrangères, M. Lavrov, au Soudan le mois dernier, dans un contexte d’intensification de la concurrence géopolitique entre la Russie et les États-Unis.
De plus, le vice-président iranien chargé des affaires économiques, Mohsen Rezaei, a récemment déclaré que Téhéran pourrait stimuler de nombreuses industries de pointe en Afrique de l’Ouest, et que la création d’une banque commune avec des règlements en monnaie locale faciliterait les échanges.
Selon un rapport, les échanges entre l’Iran et l’Afrique ont atteint 1,250 milliard de dollars l’année dernière, avec une croissance de 100%, et ce chiffre devrait atteindre 1,7 milliard de dollars d’ici mars 2023, compte tenu des échanges commerciaux actuels avec le continent africain.
Ainsi, si l’Iran et les pays africains abandonnent le dollar américain pour mener leurs échanges commerciaux, cela porterait un coup considérable à la domination du dollar américain et aiderait énormément les pays africains et leurs économies en les débarrassant de leur dépendance à l’égard du dollar américain, en particulier lorsque de nombreux pays africains sont confrontés au problème de la pénurie de dollars.
En outre, la diminution des réserves de devises étrangères a encore limité l’accès aux dollars. Par conséquent, de nombreux pays africains ont pris des mesures de dé-dollarisation ces derniers temps. Comme nous l’avons déjà expliqué à nos lecteurs, l’Égypte et le Zimbabwe se sont efforcés de réduire progressivement leur dépendance à l’égard du dollar.
En outre, la Communauté de l’Afrique de l’Est prévoit d’établir une monnaie régionale unifiée dans les années à venir. Une telle initiative donnerait l’élan nécessaire aux nations africaines pour devenir des acteurs indépendants dans le système mondial, plutôt que de dépendre de l’Occident.
Ces récents développements en Afrique suggèrent que le continent se dirige maintenant vers une dédollarisation complète à un rythme plus rapide que jamais. Avec les bonnes intentions et une planification concrète, l’Afrique peut bientôt établir un avenir économique plus indépendant.