par Jean-Pierre Aussant
En effet, contrairement à ce que le système donne à «manger» au grand public, le vrai danger de l’IA n’est pas que les machines prennent un jour le pouvoir. Rappelons que l’IA ne sera jamais consciente d’elle-même et la venue des ordinateurs quantiques ne changera pas la donne. L’IA ne sera que le produit de la pensée humaine ou plus exactement de l’élite du moment qui sera au pouvoir. Si vous en douter, taper sur chat GPT «Faut-il être pour le mariage homosexuel ?» et vous allez avoir en guise de réponse les pires platitudes issues de la pensée unique régnante aujourd’hui ainsi que du vomi journalistique habituel…
Non, le danger de l’IA est en réalité de deux ordres qui étrangement ne sont pas du tout abordés.
Le premier aspect est que la «sanctification-idéalisation» de l’IA à laquelle nous assistons depuis quelque temps par le truchement des médias, a pour but de faire monter en puissance sa crédibilité auprès du public. Pourquoi ? C’est qu’il s’agit de persuader tout un chacun que l’IA, par définition, sera à court terme incapable de se tromper. Inutile de dire que vue l’aisance avec laquelle l’état profond a pu laver le cerveau de milliards d’individus concernant l’opération corona, cela ne sera pas bien difficile. Ce sera même un jeu d’enfant.
Ainsi quand l’humanité sera convaincue que l’intelligence artificielle est la suprême sagesse, elle acceptera sans broncher et ipso facto (encore plus facilement qu’elle ne l’avait fait avec, entre autres, les torchons de soumission et les vaccins contre la grippe rendus obligatoires par l’OMS) qu’elle prenne toutes les décisions. En outre, et ce point est essentiel, cela permettra aux vrais dirigeants qui, eux, seront bien humains (ou plutôt bien inhumains), d’imposer tout ce qu’ils veulent aux populations sans jamais avoir à rendre de compte. Ils nous diront alors : «Ah, mais ce n’est pas nous, c’est l’intelligence artificielle et vous n’allez quand même pas, vous bande d’illettrés, contredire L’IA» ? Oui cela nous rappelle un peu ce que l’on nous disait il y a trois ans «Tu n’es pas virologue, donc tu fermes ta gueule» (tout en donnant la parole dans les médias et aux heures de grande écoute aux pires ignares qui était en faveur du discours officiel). Oui, l’IA sera le magnifique «sésame ouvre-toi», le parfait alibi, la parfaite excuse des criminels du gouvernement mondial.
Le deuxième aspect est que l’IA, n’étant pas humaine, elle ne déclenchera pas de réflexe contradictoire. Nul ne sera jaloux d’elle. Pas de contradiction, pas de jalousie (on ne jalouse pas une machine ou un système informatique aussi géniaux soient-ils). Cela sera sa force, ou plutôt la force de ceux qui la programmeront). On ne se sentira pas écrasé en lui obéissant. Les belles et judicieuses théories du grand René Girard ne s’appliqueront pas à l’IA. Il n’y aura pas de «rivalité mimétique». Oui, l’esprit de contradiction s’éteindra et nous accepterons tout.
L’IA nous dira : Finissons-en avec les religions, forçons tout le monde à parler anglais ou chinois, abolissons toutes les frontières, interdisons la reproduction naturelle hétérosexuelle et imposons la reproduction in vitro pour tous (de façon à ce que les homosexuels ne soient pas désavantagés), il faut en finir avec l’argent en espèce, il faut que tout le monde sans exception soit vacciné» etc..
Et nous, eh bien nous goberons tout. Certes, comme toujours, il y aura quelques exceptions parmi les hommes, quelques saints qui préfèreront le martyr plutôt que de perdre cette humanité en eux qu’ils ont reçue de Dieu. Mais leur nombre sera infinitésimal.
Voilà où se situent les vrais dangers imminents de l’IA dont les bouffons de service du système se gardent bien de parler.