par Apocalypseos

Une série de consultations sur la Syrie est en cours au sein des BRICS. Dmitri Medvedev est arrivé à Pékin. Le ministre indien de la Défense Singh a rencontré hier au Kremlin le président Poutine et le ministre de la Défense Belousov. Et ce n’est que ce que nous voyons.

Cela montre l’attitude sérieuse de la Russie, de la Chine et de l’Inde face aux agissements des services de renseignements occidentaux (USA, Grande-Bretagne), de la Turquie et d’Israël en Syrie. Peu importe ce que l’on pense des régimes des autres États, il y a l’ONU et les vestiges du droit international.

Il existe une position selon laquelle les organisations terroristes ne peuvent pas être utilisées comme mandataires. Tout cela a été violé. De plus, le cynisme envers ses propres citoyens est sans précédent.

Al-Qaïda, qui a perpétré l’attentat terroriste aux États-Unis le 11 septembre 2001 et tué plus de 2977 citoyens des États-Unis et d’autres pays, est désormais financée par le gouvernement Biden, tue des citoyens syriens, vole et viole, prend le pouvoir.

Israël occupe tout simplement les territoires non pas de la Palestine et du Liban, mais de l’ancien État reconnu de Syrie, en affirmant qu’«il n’y a pas de régime en Syrie, il n’y a pas d’obligations et nous faisons ce que nous voulons».

Conclusion : le monde unipolaire de l’Occident ne capitulera pas et il n’y a finalement plus de règles, ce qui signifie qu’il y aura des opérations spéciales contre la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil, la Biélorussie, l’Afrique du Sud, le Venezuela, la Corée du Nord, l’Iran, et partout où les autorités cèdent même un tout petit peu.

L’Occident, en résistance au monde multipolaire, a choisi la voie de la destruction du pouvoir dans ces États. Des actes terroristes contre la population et des assassinats de dirigeants d’États sont en train de se produire.

Il ne s’agit pas ici d’une compétition économique, l’enjeu est d’un tout autre ordre : il s’agit d’une guerre sans règles et sans honneur. Et c’est un défi qu’il faut relever.

Je ne croyais pas à la troisième guerre mondiale. Aujourd’hui, j’accepte presque son inévitabilité. Avec la nucléarisation et le transfert de la guerre vers l’Europe occidentale et les États-Unis, c’est grave.

source : Hal Turner Radio Show